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contre lui-même, retomba insensiblement dans ses habitudes désastreuses. Là manie des constructions-le possédait à ce moment tout entier, ét, comme par le passé, il he donnait que des acomptes sur les travaux entrepris d'après ses ordres. Il s'endetta donc de nouveau et ses. créanciers le traînèrent devant le Parlement de Paris, qui, par arrêt du 11 avril 1777, ordonna la distribution d'une partie de ses biens aux réclamants et ne lui laissa qu'une pension alimentaire de 10,000 livres (1).
M. Le Pot d'Auteuil résigna alors ses fonctions de conseil judiciaire, he se souciant pas d'avoir à morigéner plus longtemps un homme à ce point incorrigible, et M. Pinon du Coudray, avocat en parlement et secrétaire du Roi, fut nommé conseil à sa place.                   /
Il neréussit pas plus que M.- Le Pot, d'Auteuil à contenir M. d'Epinay. Le malheureux continua à emprunter, à aliéner, à faire enfin mille folies ruineuses. Il fut même' cité au tribunal des juges-consuls et contraint par corps. Bref, én juillet 1777, -e voyant écrasé sous un passif de 65o,ooo
• (1) Archives nationales, XID, 403 i. '
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